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Cercle de rêves

Un cercle de rêves, c’est une réunion de personnes qui se rencontrent pour célébrer un Mystère au sens traditionnel du mot : le Mystère du rêve. En effet, la porte d’entrée dans le cercle est le non-savoir, c’est-à-dire ici l’absence de théories prédéfinies à propos du rêve. Le cercle offre un contenant hermétique au mystérieux déploiement du rêve au travers des intuitions et des questions des participant(e)s. C’est un cercle, c’est-à-dire que, même si je guide le travail, personne n’a de prééminence – au centre du cercle, nous plaçons toujours le rêve qui est travaillé.


Il n’y a pas besoin d’avoir étudié la psychologie ou d’avoir une expérience préalable avec les rêves pour tirer parti du travail qui s’opère dans un cercle de rêves : nous suivons une méthode simple et respectueuse qui permet à chaque personne de participer à partir de ce qu’elle sent, de ce qu’elle est. Chaque participant(e), moi y compris, offre à la personne qui propose un rêve sa résonance à ce dernier sans prétention à une « vérité du rêve ». C’est un jeu créatif qui tisse du sens avec le rêve, et généralement une expérience très révélatrice. Parfois, le travail d’interprétation est prolongé par un exercice complémentaire avec l’imagination, le corps…


Une séance de cercle dure généralement de 2 à 3 heures, avec entre 4 et 10 personnes : il n’est généralement pas possible de travailler plus de 2 ou 3 rêves. Mais il n’est pas rare qu’une personne trouve des réponses à son propre questionnement en écoutant le rêve d’autrui – en observant comment les rêves portent des images et des problématiques tout à la fois toujours singulières et cependant communes, nous touchons du doigt l’inconscient collectif sans en faire un concept : c’est une réalité vivante, agissante dans le cercle.


Le cercle de rêves n’est pas un lieu de psychothérapie de groupe, non plus qu’une formation au travail avec les rêves. C’est un laboratoire dédié à l’expérimentation directe. Les deux prémisses que je propose à cette expérimentation sont les suivantes :


– Nous sommes moins là pour « travailler le rêve », au sens de torturer le rêve (l’étymologie de travail renvoie au latin triparium, qui désigne un instrument de torture) que pour nous laisser travailler par le rêve, les images. Si travail il y a, qu’il soit plutôt celui de l’accouchement de quelque chose de nouveau, en douceur, avec attention.


– On ne peut approcher le rêve que dans l’instant présent, en étant bien ancré dans le senti des émotions et du corps, ici et maintenant. C’est pourquoi l’ouverture d’un cercle de rêves inclut toujours un temps de méditation, de retour au silence car c’est à partir de l’intérieur, d’une conscience attentive à ce qui se passe en dedans, que nous nous préparons alors à écouter des rêves.


Cela fait maintenant 7 ans que j’anime des cercles de rêves. De ce qui était des réunions conviviales entre ami(e)s autour des rêves a émergé une forme qui est désormais un de mes outils privilégiés de travail. Dans la première année, nous avons discuté et défini un cadre pour le cercle, tenant en des principes d’éthique et de sécurité du travail du rêve que je vous livre ci-dessous. Déjà le cercle y était défini comme visant « à offrir un contenant sécuritaire au déploiement du sens qui cherche à s’exprimer dans le rêve, et par le processus intérieur propre au rêveur. Un principe guidant nos travaux pourrait être le simple respect de ce que chaque rêve ainsi que chaque personne ont d’irréductiblement unique. La sécurité repose sur la présence consciente de chacun(e) des participant(e)s qui tisse, dans le groupe, un filet de neutralité bienveillante offert à l’inconscient. L’attitude intérieure importe là plus que le savoir, l’expérience ou quelque compétence. »

 

Éthique et sécurité du travail du rêve

 

·        Respect de soi et des autres, du rêve et de ce qui est présent.

Éviter la parole qui « tu… », le jugement et la critique, la polémique.

 

·        Responsabilité de mes sentis et pensées, de ce que j’exprime et n’exprime pas.

Parler au « je… », une émotion ou image valant toujours plus que mille mots.

 

·        Écoute, écoute…

En présence d’un rêve, nous gagnons plus à écouter comment il résonne en nous qu’à le discuter.

 

·        Accueil de ce qui est là, de l’inconscient et de l’inattendu.

Offrir neutralité bienveillante, conscience et compassion à tout ce qui se présente, incluant les peurs.

 

·        Protection plutôt que résistance

Ne rien forcer, même dans une question, et honorer les résistances comme signalant la vulnérabilité.

 

·        Vigilance devant l’inconscient.

Attention aux projections, à l’inflation et aux envahissements par l’inconscient.

 

·        Au service du processus intérieur de la personne qui offre un rêve.

Se pousser du chemin, ouvrir un espace sécuritaire en contenant en conscience ce qui advient.

 

·        Conscience du sacré

Demander permission et protection, honorer la Source des rêves qui nous réunit et favorise le travail.

 

·         Confidentialité

Loïs le Tuault Psychologue

Loïs Le Tuault

Analyste Jungien

33 Rue René Guillouzo 
44600 Saint-Nazaire

Siret : 813529468 00023

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